Presentation
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Compact :
Lorsque vous recevez votre nouveau D-One, tout est parfaitement rangé dans le bateau.
Pas de mat qui dépasse, et fatigue avec les vibrations de la route.
Léger moins de 140 kg avec la mise à l'eau galva, la remorque est facilement tractable par n'importe quelle voiture.
La mise à l'eau avec ber moulé supporte parfaitement la coque.
Des Housses de protection :
Chaque pièce a sa propre housse, y compris les ailes.
Pas d'usure lors du transport, les pièces carbone sont parfaitement protégées
Les Appendices :
Comme tout le reste du bateau, les appendices, dérive, safran font l'objet d'une réalisation exemplaire.
Tout carbone, avec un profil hydrodynamique fin, adaptés à la vitesse du bateau, ils sont magnifiques ... mais il faudra être soigneux.
La Dérive
Comme sur tous les bateaux modernes de régate, la dérive est une dérive sabre.
Le seul système propre à garantir un profil constant et optimal de l’appendice, et une tenue rigoureuse.
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Le puit de dérive est terminé par deux gabarits en Delrin (au niveau coque et pont), qui s'ajustent parfaitement avec la dérive.
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La Barre / Safran
Tout comme la dérive, c'est le système sabre qui a été retenu.
Ce système type 29er/49er, assure un profil optimal au safran, et une tenue efficace sans jeu.
Le système sabre, reste quand même plus délicat pour les arrivées/départs dans les zones à faibles fonds irréguliers.
Les aiguillots
Depuis les premiers modèles, Devoti-Sailing a écarté l'idée d'utiliser un bloc de bois noyé dans la fibre pour fixer les aiguillots (si si çà existe ...).
Ce type d'assemblage a d'ailleurs été banni partout sur le bateau.
Grâce à la CNC, lorsque la partie boulon des vis n'est pas visible, une contre-plaque inox taraudée est positionnée précisément pour fixer l'accastillage.
Il faut noter que le nombre de vis "aveugles" est extrêmement limité sur le bateau par volonté de fiabilité.
Pour les aiguillots, les premiers modèles ont été équipés de contre-plaques taraudées.
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Sur les derniers modèles, une trappe de visite (la seule sur le bateau), a été découpée pour pouvoir ajouter des contre-vis et permettre l'intervention sur les aiguillots si le moindre jeu apparait. |
Le D-one reprend des concepts modernes, que l'on a vu apparaitre sur les dériveurs modernes comme les skiffs ces 20 dernières années, mais sans oublier qu'un bateau doit rester marin et sur, car le plaisir de naviguer passe avant tout par la maitrise de son engin.
Avec le D-One, Luca Devoti, a voulu créer une "3eme voie".
D'un côté il y a une approche masochiste de la voile, avec des bateaux difficiles nécessitant des athlètes sur-entrainés physiquement.
De l'autre des bateaux extrêmes procurant beaucoup de plaisir aux rares pratiquants qui les maitrisent, mais dont la plage de navigation est terriblement réduite dès que le vent monte, ou face aux compétences d'un barreur normal.
Le D-One, se veut fun, tout en restant intéressant à régler et faire marcher.
Il veut remettre le plaisir et le jeu au centre de la navigation et de la régate.
- - Le bateau est marin, bien toilé pour marcher par petit temps, mais possède des ailes de rappel confortables, larges pour facilement maitriser cette puissance.
- - Ces ailes hautes sur l'eau ne touchent pas l'eau au moindre coup de gite, le barreur de D-One est bien protégé des embruns, même à grande vitesse.
- - L'adoption de la barre d'écoute et la coupe de la voile ont été conçu pour facilement réduire la puissance lorsque le vent monte.
- - Le gennaker, permet un planning rapide et enivrant, et un bateau bien équilibré au portant.
- - Le système d'égalisation simple, grâce aux deux positions d'aile donne des chances à tous les gabarits
- - Pour les plus légers, le petit gréement permet également une navigation facile.
Francesca Cinque, navigue avec le gréement de 9.5m²
Ci vous voulez comprendre, les principes architecturaux qui ont conduit à la conception de ce super dériveur, consultez les chapitres suivants.
Le Gréement
Le gréement du D-One est le résultat d'un certains nombres de choix architecturaux et d'observations des régatiers de niveau olympique qui ont participé à sa création.
Un catboat "rappel"
Sur un catboat, où le barreur est assis le couple de rappel est limité (contrairement au trapèze).
Même si le D-One a été conçu avec des ailes larges et confortables, il est important dans la conception du gréement de tenir compte de cette limitation.
L'équilibre latéral (en roulis) d'un bateau est réalisé lorsque le couple de rappel, contrebalance le couple de gite, créé par la force vélique, et la force anti-dérive.
Plus la voile est haute, plus le bras de levier de cette force vélique est important.
Si l'on veut donc garder une voile puissante, il est important d'abaisser au maximum le point d'application de la force vélique.
Une grande bôme basse, une voile à corne à faible allongement sont la recette optimale.
Rappel Confortable, bôme basse, contrôle parfait de la puissance avec la barre d'écoute ... le barreur peut se concentrer sur la régate.
Une grande Bôme basse :
Pour maximiser la longueur de bôme, on est amené à avancer le mat dans le bateau, ce qui n'est possible que si la coque a assez de volume à l'avant (voir l'architecture de la coque du D-One).
D'autre part, si l'on veut une bôme basse, on se heurte à la difficulté de passer sous la bôme durant les virements de bord.
Sur le D-One l'adoption d'un mat profilé, carbone, flexible, permet d'abaisser la bôme en navigation, mais gràce à la flexibilité du mat, dès que l'on choque l'écoute au moment du virement de bord, le mat se redresse et la bôme monte, cédant ainsi le passage au barreur.
Une voile à corne puissante :
Pour garder un bateau efficace par vent modéré, le D-One est doté d'une voile puissante, taillée dans des matériaux de qualités, complètement lattée. Cette conception permet de garder une stabilité de forme même avec un faible allongement.
Un Mat Carbone Profilé :
L'utilisation du mat carbone, permet de parfaitement contrôler la puissance de la voile.
Grâce à sa flexibilité, dès que l'on va tendre la chute de la voile, le mat va cintrer et facilement aplatir la voile, enlevant la sur-puissance.
Couplé avec un cunningham puissant, c'est l'assurance de garder la maitrise du D-One même quand le vent forci.
Par ailleurs lors du virement de bord, au choqué de l'écoute, le mat se redresse, permettant au barreur de passer, mais aussi re-creuse la voile, ce qui permet de relancer efficacement le bateau sur la nouvelle amure.
La chute est détendue "automatiquement" durant le virement, sans avoir besoin de choquer préalablement le hâle-bas, ce qui va limiter les manques à virer fréquents sur certains skiffs.
La gorge de ralingue est intégrée au mat, et non rapportée/collée comme sur nombre de skiffs, ce qui permet d'éviter les problèmes de fiabilité de la liaison mats/voile, et assure un écoulement optimal des filets d'air à l'attaque du profil.
La Barre d'écoute :
Certains la considèrent comme "has-been" ... parlons-en :
Sur les voiles traditionnelles, la barre d'écoute a laissé place au couple hâle-bas /tire-arrière-pantoire, qui permet de libérer la chute pour faire respirer la voile par petit temps, mais aussi de réguler rapidement quand le vent monte.
Mais c'est un peu vite oublier que les nouvelles voiles puissantes imposent une tension de chute importante en particulier pour "faire du cap".
On donc a vu apparaitre des hâles-bas surpuissants, avec tous les problèmes de fiabilité créé par la pression sur le vis-de-mulet, le bras de levier sur la bôme.
Bôme cassée, Vis-de-mulet arraché, mat sur-cintré nécessitant un calage d’étambrais, des bas-haubans etc etc ....
De par sa géométrie le hâle bas (ou pousse bas) est un système limité en efficacité.
Les cata sont passés, par là avant nous, et ont tous abandonné le système depuis longtemps, au profil du rail d'écoute sur la poutre arrière, qui permet en bordant de tendre la chute des voiles.
Sur le D-One, l'adoption de la barre d'écoute participe du même principe.
- - Centrée elle permet de tendre la chute en bordant et de réaliser un cap remarquable par vent modéré
- - Quand le vent monte, la barre d'écoute est débordée. On garde le contrôle de la chute de la voile, on cintre le mat, en enlevant de la puissance, et on ouvre le plan de voilure.
- - Au portant, on peut remonter le chariot et vriller la voile pour garder la puissance en bas, et ouvrir dans les hauts.
Le D-One a bien un hâle-bas, mais qui ne servira qu'au portant pour contrôler le vrillage de la grand-voile.
L'absence de hauban :
Encore un point qui fait débat : peut on tenir presque 25m² de voilure sans haubans ?
En plus d'une esthétique certaine, les avantages techniques du système sont nombreux :
- - légèreté du gréement qui participe à l'efficacité du bateau (diminution des moments d'inertie)
- - Au portant, c'est la totalité du mat qui participe à encaisser les risées, et libère la tête du spi dans les surventes.
- - empannage facilité (sans étai)
- - rotation libre facilitant le ressalage
- - Liberté de déplacement du barreur en navigation et ressalage
- - fiabilité (pas de risque de casse de hauban)
- - simplicité / rapidité à gréer le bateau
Reste donc le cintre prononcé vers l'avant au portant sous spi ... peu gracieux aux yeux de beaucoup.
Mais apparemment les calculs et la réalisation des mats sont corrects car aucune rupture n'est à déplorer depuis quatre ans.
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Le D–ONE a été conçu, comme un dériveur "one design". La philosophie est une régate entre barreurs, et non entre les bateaux et leurs équipements. L'objectif fondamental des règles de classe et de cette jauge est de préserver ce concept.
Téléchargement de La Jauge ci-dessous |