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SUJET : Rapport sur l'amélioration apportée au 49er
Rapport sur l'amélioration apportée au 49er 19 Jui 2015 21:05 #1176
Je viens de trouver sur Sailing Anarchy un long rapport interne confidentiel mis en ligne par Julian Bethwaithe lui-même il y a quelques semaines je pense. Cela pourrait intéresser quelqu'un.
49er performance enhancements La discussion est Coles Notes version of Bethwaite's High Perf dans la lignée du dernier livre de Frank Bethwaithe avant son décès. Jaffar |
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Rapport sur l'amélioration apportée au 49er 19 Jui 2015 22:08 #1177
Merci Jaffar,
Pas vraiment mis en ligne, il y a quelques semaines mais plutôt quelques années C'est basé sur le rapport de stage de Simon Watin, un élève de l'X, qui a fait son stage de fin d'étude chez Bethwaite, en 2007 je crois. Depuis il a dessiné des voiles de parapente, puis est passé chez VPLP et a bossé sur Artemis pour l'AmCup. J'avais repris un certain nombre de ces données, pour écrire un article sur l'hydrodynamique des coques de Skiff, il y a 3 ans, que j'avais posté sur le forum Breizhskiff ICI : l'Hydrodynamique des coques Suite à la lecture de ce document, j'avais également fait une modélisation de la coque du B14, sous 3DSMax pour évaluer l"évolution de la surface mouillée avec l'assiette du bateau et son poids (en particulier ce que Bethwaite appelle le mode 4) Le post et les informations se trouve : ICI : L'assiette de votre skiff Le lien vers le rapport de Watin se trouve d'ailleurs dans le post d'Azerty #129286 Une étude que je comptais d'ailleurs renouveler sur le D-One, va falloir que je pense à demander à l'usine s'ils ont un modèle 3D de la coque (non confidentiel) ... |
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Dernière édition: 19 Jui 2015 22:11 par Idefix.
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Rapport sur l'amélioration apportée au 49er 20 Jui 2015 09:27 #1183
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Bonjour,
Le moule étant réalisé par commande numérique, il est certain que le modèle 3D existe... Maintenant, est-ce qu'il sera dévoilé ??? En tout cas cela serait intéressant.... Amicalement, Etienne PS: demain est un grand jour car nous faisons une APM voile en famille avec lOpen 5.00 et le D-one... Je vous raconterai |
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Rapport sur l'amélioration apportée au 49er 20 Jui 2015 20:44 #1184
Rémi
Je vois que nous partageons de bonnes lectures. Quel dommage que les livres de Frank Bethwaithe ne soient pas traduits en français pour nos amis non anglophones! J'avais été attiré dans la discussion sur Sailing Anarchy par ce que dit Julian sur sa méthode pour anticiper puis répondre à une survente: Jimbo, you actually get a pressure lift, as a gust hits. As you increase the wind vector, initially leaving the hull speed vector alone, that leads to a "pressure" lift. Then as the gust passes and you have accelerated, Hull speed vector has increased and wind vector has reduced, so that's where you either bear away, or squeeze the sheet on pretty tight, and bend the knees as the boat come back down to "cruise" speed. As that happens both vectors go back to about normal quantities and your back on your original course. Now if your good, and you and you main-sheet person is on the brilliant. You see the gust coming, he/she eases the sheet as you luff the boat 4-5°, boat heels to windward, you pull the sheet back on to stop the windward roll, plus tighten the fore-stay exactly as the gust hits, sails are flatter, fore-stay is tight, boat squirts fwd, and is high, so great VMG, as the gust goes, you start a slow bearaway so that by the time the boat has come back down to "cruise speed" your at you original angle. But in the previous 10-15sec, you have been travelling at +1-2knots faster and 5° higher. When it works its magical, had it with Peter (Rev) Warner in AAMI 1992 & David (TF) Witt in AAMI 1993, Amazing feeling. L'essentiel de son approche est donc de: anticiper la survente en choquant la GV et en lofant 4-5°, le bateau alors gite alors au vent, on arrête ce mouvement en rebordant la GV, puis on tensionne le cunningham (Julian parle de l'étai, mais je suppose qu'il s'agit d'une erreur) pour aplatir la GV au moment exact où la survente touche le bateau. le bateau est alors éjecté vers l'avant et est haut (proche du lit du vent), donc on a amélioré la VMG pendant la survente. puis on commence à abattre doucement jusqu'à ce que le bateau retrouve sa vitesse initiale et l'angle initial par rapport au vent. Le résultat est que dans la survente on a passé 10-15 secondes à aller 1 à 2 kn plus vite et 5° plus près du lit du vent. C'est cette discussion qui date d'avril 2015 et effectivement le lien qui apparait ultérieurement dans la discussion est bien plus ancien. Je viens seulement de terminer la lecture de ce rapport de stage de 2007 et je comprend enfin le pourquoi de l'évolution du gréement actuel du 49er par rapport à ce qui est décrit dans le livre de FB. Pour revenir sur ce que tu dis, le mode 4 de Frank Bethwaithe est ce que j'essayais de faire sur l'Albatros dans le medium léger et la pétole mais visiblement ce n'est pas ce que l'équipe de Finot fait car ses photos officielles montrent l'équipage bien en arrière et le bateau cabré. J'ai essayé de discuter ce point avec eux mais ils ont essentiellement refusé d'expliquer et j'en ai déduit qu'ils ne cherchaient qu'à faire de belles photos et non pas à faire bien avancer le bateau. En tout cas la coque de l'Albatros est bien loin de celle du 49er, contrairement à celle du D-One avec ses bouchains vifs similairement placés. Les fonctionnements ont des similarités cependant, avec une forte diminution de la surface mouillée avec un faible gite. Jaffar |
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Dernière édition: 21 Jui 2015 06:47 par Jaffar.
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Rapport sur l'amélioration apportée au 49er 20 Jui 2015 21:34 #1185
Rémi
Si Devoti ne veut pas diffuser sa modélisation numérique, ce qui serait compréhensible, on peut en réaliser une par photogrammétrie à partir d'un coque mais je ne sais pas à quel coût. Sinon, on peut toujours essayer d'incliner la coque sur une surface plane et de tracer des courbes de niveau avec un laser de maçon et un crayon gras! Jaffar |
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Dernière édition: 21 Jui 2015 06:17 par Jaffar.
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Rapport sur l'amélioration apportée au 49er 25 Nov 2015 10:06 #2135
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Jaffar écrit:
Rémi, L'essentiel de son approche est donc de: anticiper la survente en choquant la GV et en lofant 4-5°, le bateau alors gite alors au vent, on arrête ce mouvement en rebordant la GV, puis on tensionne le cunningham (Julian parle de l'étai, mais je suppose qu'il s'agit d'une erreur) pour aplatir la GV au moment exact où la survente touche le bateau. le bateau est alors éjecté vers l'avant et est haut (proche du lit du vent), donc on a amélioré la VMG pendant la survente. puis on commence à abattre doucement jusqu'à ce que le bateau retrouve sa vitesse initiale et l'angle initial par rapport au vent. Le résultat est que dans la survente on a passé 10-15 secondes à aller 1 à 2 kn plus vite et 5° plus près du lit du vent. C'est cette discussion qui date d'avril 2015 et effectivement le lien qui apparaît ultérieurement dans la discussion est bien plus ancien. Je viens seulement de terminer la lecture de ce rapport de stage de 2007 et je comprend enfin le pourquoi de l'évolution du gréement actuel du 49er par rapport à ce qui est décrit dans le livre de FB. Pour revenir sur ce que tu dis, le mode 4 de Frank Bethwaithe est ce que j'essayais de faire sur l'Albatros dans le medium léger et la pétole mais visiblement ce n'est pas ce que l'équipe de Finot fait car ses photos officielles montrent l'équipage bien en arrière et le bateau cabré. J'ai essayé de discuter ce point avec eux mais ils ont essentiellement refusé d'expliquer et j'en ai déduit qu'ils ne cherchaient qu'à faire de belles photos et non pas à faire bien avancer le bateau. En tout cas la coque de l'Albatros est bien loin de celle du 49er, contrairement à celle du D-One avec ses bouchains vifs similairement placés. Les fonctionnements ont des similarités cependant, avec une forte diminution de la surface mouillée avec un faible gite. Jaffar Je reviens sur cet article très juste à mon avis pour le pratiquer au feeling sans en connaître la véritable théorie. Mais il est certain qu'en forty, le fait de prévoir la risée à venir est déterminant pour la vitesse de ce bateau. D'ailleurs, quand Manu parle de manœuvrer son bateau en sortant la tête de celui-ci, cela prend toute sa valeur ici et c'est même essentiel. Jaffar parle de différence entre l'Albatros et le Forty et je comprends son ressenti pour l'avoir vécu à moindre échelle avec le 4000. Pour ma dernière année en 4000, dés que le vent dépassait les 12nds, mon expérience en forty m'a permis de mieux appréhender les risées et d'en profiter un maximum. La grosse différence entre le 4000 et le forty (bateau plus rapide) est justement la vitesse de ce dernier. Je me souviens qu'au début en forty au bout de moins d'une heure avec Patrice, nous étions crevés car à la Ganguise et son vent irrégulier comme nous étions toujours en retard pour la gestion de la risée, il était obligé de lâcher jusqu'à 2 mètres d'écoute et de les reprendre aussitôt. Maintenant, il lâche 50/60 cm et ça fait la différence. Sur un lac, c'est facile à mettre en oeuvre grâce à l'absence de gros clapot (vision de la risée), donc le barreur (au prés et qui n'a que ça à faire) donne les infos à l'équipier et lorsque l'on rentre dans la risée, l'écoute de GV est déjà choquée (histoire de garder le bateau dans ces lignes, interdiction de gîter, sauf dans le petit temps), mais reprise aussitôt pour faire accélérer le bateau en même temps ou légèrement décalé, le barreur lofe ou abat selon le cas. Grâce à sa vitesse, c'est facile à appréhender car c'est la seule méthode pour ne pas se mettre sur le toit (au bout de quelques dessalages on s'adapte). Avec la puissance que développe son gréement, l'équipage ne peut pas jouer avec son poids contrairement à un bateau moins toilé dès 6/7 nds, donc ça devient naturel dans la conduite du bateau. D'ailleurs, si à une époque, j'avais envie de m'équiper avec un gréement FX, ce n'est plus à l'ordre du jour car les réglages cunnigham et hale-bas permettent de bien contrôler la puissance et au bout d'un temps d'adaptation, tu n'en as jamais assez pour un équipage de 160kg et +. De toute manière quand la voile commence à se mettre en drapeau, il est grand temps de rentrer. Cette manière de naviguer que m'a faite découvrir Alain en B14, nous avons pu commencer à la mettre en place grâce à la pratique que nous avons ensemble (autant sur le 4000 changer d'équipier ne m'ennuyait pas, autant en forty c'est impossible sauf pour la balade), car si je prône le tire à l'arrière en 4000, il serait impossible d'avoir l'écoute au barreur en forty et en B14 pour un bon rendement de ces bateaux. En 4000, je le comprends que certain barreur ne soit pas intéressé car le bateau est plus lent et les réactions retardées, mais ce bateau y gagnerait, je l'ai testé par vent fort et l'on a pu vraiment respecter l'assiette du bateau. PS: Je tiens à répéter que ce ne sont pas des critiques envers le 4000, mais c'est le seul bateau que je connaisse vraiment. Quand au B14, les seules expériences que j'ai sont celles avec Alain par vent médium à fort à la Ganguise et Patrice a régaté de nombreuses fois avec lui (plusieurs victoires en quillard et skiff). Le gréement du Forty me rappelle énormément le fonctionnement des grosses voiles (6/8m2) de slalom (PAV). |
Dernière édition: 25 Nov 2015 10:12 par ggc.
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