pi.r écrit:
Idefix écrit:
...Effectivement, le facteur humain impact énormément les résultats, la preuve étant que parmi les plus grosses variations 2014-2015, on trouve le Topper +18pts et Le Laser Radial +13pts bateau qui n'ont pas évolué techniquement depuis 30ans. (Et qui sont parmi les 5 plus gros retours d'expérience, ils n'ont donc même pas l'excuse du trop faible nombre de manches rapportées)...
ceci c'est dans le système britannique . j'ai bien compris ?
Tout à fait "pi.r".
D'une certaine façon c'est un choix philosophique au départ, un système où tu récupères tous les résultats de manches, quel que soit la forme du parcours, et la population concernée, va ainsi prendre en compte non seulement le potentiel de vitesse des bateaux mais aussi leur maniabilité (capacité à exploiter les moindres variations de vent, qui ont un impact certain sur beaucoup des petits plans d'eau intérieurs anglais qui participe à la collecte des données), leur accessibilité (capacité pour un équipage à exploiter le potentiel du bateau au maximum), ainsi que le niveau moyen des équipages navigants (ce qui est d'ailleurs clairement expliqué par le RYA).
L'année dernière nous avons étudié les variations de niveau des pratiquants qui s'étalent à peu près de zero à +40%
Si l'on compare aux variations de potentiel de vitesse par exemple des dériveurs solo rappel, pour prendre les extrêmes ton Topper (1300) et un Aero-9 (1045), on a seulement 20%.
On voit donc que le facteur humain a deux fois plus d'impact que le facteur bateau ... pour déterminer le rating ... du bateau
.
C'est ce qui explique ces fortes variations d'une année sur l'autre, même pour des bateaux qui n'ont pas changé depuis 30ans.
Ca reste donc un des gros "trou" de ce type de jauge.
Ca ne veut pas dire qu'une dose de statistique n'est pas nécessaire pour valider les tables existantes, mais présenter ce système, comme le font certain, comme une panacée est vraiment risible.
@Baptiste : Ref mon autre post sur les rating, au moment où j'étais en train de l'écrire tu étais en train de vivre la situation.
Tu illustres parfaitement dans des conditions particulières avec des bateaux très différents, les limites du système.
Je ne pense pas qu'il faille "perdre la foi" en l'intersérie, mais il faut prendre ces régates pour ce qu'elles sont : en tout premier lieu la possibilité de naviguer à plusieurs, sur un bateau qui te plait (sinon tu serais obliger de voguer tout seul, en Laser Radial ... pas sur que çà soit préférable). Dis toi que tu prendras ta revanche quand il y aura 12-15kts de vent.
Off course semaine prochaine à StCroix tu rencontreras des bateaux "Fast" plus facilement comparables.
@Manu :
Je voulais préciser, que la linéarité Surface Vélique / rating a ses limites ... si tu mets 12m² sur un Aero, tu n'obtiendras pas un bateau de rating 1000. Il faut que le bateau ait le Bau-Maximum (via Couple de rappel) suffisant pour pouvoir maitriser les chevaux au près, et également la longueur suffisante également pour exploiter le potentiel vitesse.
On le voit sur le RS100, où les meilleurs au niveau intl. ont des gabarits >85kg avec le petit gréement
.
Le gréement 10m² a quasiment disparu des régates (sauf peu ventées sur les pond Anglais), probablement surdimensionné pour le bateau.
C'est la question qu'on peu se poser avec le Benjii 9m² ou même avec l'Aero-9m² (4mX1m45)... à suivre dans les deux prochaines années.
Si l'on regarde les jauges existantes, comme l'ABC Mark 3 , ou la ACVL des lacs Suisse, c'est la racine carré de la Surface vélique qui est prise en compte, divisé par la racine cubique du poids. Ca n'est pas directement comparable avec des dériveurs planants, mais on sent bien l'impact de chacun de ces deux facteurs.
Ca reste un sujet que je vais creuser, tout en regardant aussi l'aspect mesure de performance