Salut GG,
J'ai bien compris que tu ne polémiquais pas
D'ailleurs comme la question est très intéressante, (et votre point de vue m’intéresse
), je vais déplacer ces posts, sur un sujet spécifique, pour qu'on puisse continuer au delà de la régate de Cannes.
1/ Pour la fédération effectivement les licences sont sur une base calendaire.
Ce qui n'est pas le cas dans d'autres fédé qui sont alignées sur l'année scolaire (en aviron par exemple).
J'ai assisté à des discussions à ce sujet, mais il faut voir que notre perception de la voile via le monde de la voile légère est un peu biaisée.
Sur environ 30.000 licenciers régatant, 12.500 font du dériveurs et 5400 du Cata, c'est 60%
(et 200 du skiff)
La question calendaire/scolaire, peut donc avoir du sens en VL, mais beaucoup moins pour "toute la voile".
Donc décision fut donc prise d'utiliser la base calendaire.
Don't act (et çà n'a pas beaucoup d'importance).
Par contre pour les primo accédant, une licence prise en Septembre permet de courir à partir de la rentrée, sur toute la saison suivante.
Donc çà n'est pas un frein pour "le recrutement" .
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Cependant, ta réflexion est intéressante, vu sous un angle légèrement différent.(et c'est ce point qui fait débat).
Les jeunes choisissent leur sport à la rentrée scolaire, rejoignent les clubs en Septembre.
La constitution des équipes, des équipages, l'attribution du matériel, par les clubs/entraineurs est faite en Septembre.
Toute la saison Septembre --> Mai , le championnat de ligue : va être orientée vers une sélection aux épreuves nationales d'été.
Ca n'est pas une décision fédérale (la fédé est même plutôt contre, et souligne l'aberration consistant à voir les jeunes fin mai, une fois les sélection terminées, arrêter de régater (pour les non sélectionnés), alors que météorologiquement parlant on est en pleine saison.
Le meilleurs sont en stage préparatoire, les autres à la maison (sans entraineurs)
Mais la fédé peut dire ce qu'elle veut, les jeunes ont une vie rythmée par le scolaire, c'est un fait, point barre.
On s'adapte, ou on les perd.
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Vient alors le point de vue des adultes, qui tout naturellement est calé sur la saison MTO.
La voile est un sport de plein air, et à part quelques passionnés qui naviguent toute l'année, le gros des troupes (surtout en dériveur), navigue de fin-Mars, à Octobre ( ... quand il n'y a pas 30kts de prévus
)
Face à ce constat, (que l'on ne changera pas), il y a deux solutions :
1) Deux mondes séparés qui s'ignorent (voile scolaire, compétition jeune d'un côté, voile adulte de l'autre).
Résultat, d'un côté des jeunes qui quittent le sport à 18ans quand il sortent du système jeune, et de l'autre des adultes qui régatent en petit groupe, de niveau médiocre, ou qui se plaignent de ne pas trouver d'équipiers sur leurs superbes quillards.
2) Essayer de grouper les deux mondes, sur des épreuves communes, ce qui impose à chacun de mettre un peu d'eau dans son vin.
Pour les jeunes et leurs entraineurs, partager des lignes avec des bateaux parfois gênants, ne jouant pas leur sélection.
Pour les adultes, accepter de se prendre des tôles, et parfois de naviguer avec des bateaux plus lents.
Accepter aussi si l'on veut jouer le titre
, de s'aligner sur une saison scolaire.
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En fonction de ce qui précède, et pour répondre à la réflexion d'Alex (que je ne suis pas sur de bien comprendre), nous avons clairement privilégié la deuxième approche à travers un championnat PACA, Ind ouvert à tous, calé sur des épreuves commune avec certaines séries (420, 29er, Europe ....).
On est un peu à la bourre avec le règlement qui doit être validé lors de la prochaine commission sportive de la ligue (le 10 Décembre).
L'Idée qu'on est en train de finaliser est de fournir en plus, un classement pour toutes les classes qui auront présenté plus de 15 bateaux sur le championnat, ainsi qu'un titre espoir).
On est pas très différent du principe fédérateur des Sailjuice Winter Series en Angleterre (classement ind, plus principales classes, plus ...)
Je mettrai d'ailleurs à jour le post, dès la semaine prochaine, mais les prochains rendez-vous sont prévus à Hyères le 19 Décembre (on a intégré la régate dont parlait Baptiste, avec une venu prévue des Laser par ex.), puis Cannes à Nöel, puis la renaissance de la régate de Toulon mis-Mars (que certains nous avaient tuée), Pâques (toujours incertaines), Bormes, Esparron, Cannes, et la finale à Marseille.
On évite ainsi la concurrence avec le National Intersérie du 5-7 mai (qui devrait être finalement en Rhône Alpes, confirmation dans les heures qui viennent), et çà nous laisse le mois de Juin libre pour les rencontres fun, en eaux chaude (St Croix et autres).
Petite parenthèse, (ref. ta question n°2) comme tu le vois on est pas dans l'organisation d'une tribu où quelqu'un décide qui cours, à quelle date, (voir même sur quel bateau ...).
Cette organisation qui fut celle des classes, (ou d'autre groupe), fonctionne de moins en moins.
Le "quelqu'un" ne connait pas forcément les spécificités locales, et le jour où le "quelqu'un" qui anime, et prend chaque personne par la main, lève le pieds, tout s'écroule. Le nombre de skiff en med (après >10ans de BSP), de Fireball, de 470, ou de 5O5, devrait faire réfléchir sur la pertinence du modèle du passé.
Je suis persuadé, que ce qui fait le succès des régates, c'est un club sympa, un beau plan d'eau, une continuité dans l'organisation, et une solide base locale. La Teignouse, Sanguinet, Hyères, La Ganguise, n'ont pas besoin "de label" pour attirer chaque année les régatiers.
A nous de trouver ce qui marche, et de le faire vivre chaque année (c'est pour çà par exemple qu'on va relancer Toulon, en 2016).
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Reste le sujet des entrainements pour Ind.
Le budget est maintenant dispo. à la ligue, et on cherche comment, où, quand les organiser pour regrouper le plus de monde
A priori groupés avec une ou plusieurs régates du calendrier. (Toulon, Bormes, Esparron ?)