Idefix écrit:
ggc écrit:
Combien de D-One dans le Sud actuellement? J'en suis resté à 3.
Emmanuel (Grenoble) + Etienne + David (Lyon) + Rémi + Fabien (St Croix) + Benoist (Hyères) = 6 ... et c'est pas fini
Bien
ggc écrit:
Pour les entraîneurs, c'est difficile, car peu connaissent le fonctionnement de navigation en skiff en tout cas dans ma région. Donc on doit se débrouiller et on apprend plus lentement. Je le vois quand je fais Sanguinet en octobre et que je peux profiter des conseils des coaches du pôle, mais c'est une fois par an.
Faut arrêter avec les spécificités du skiff
pas besoin d'expert en skiff, pour apprendre à prendre un départ, enrouler une bouée, virer au refus ou visualiser une layline ... et rien que sur ces chapitres, y'a du boulot pour plusieurs saisons
Là, je ne suis pas d'accord. De toute manière on ne peut pas comparer naviguer en D-One et en 800 ou en Forty. Nous ne faisons pas les mêmes bords. Pour les petits skiffs tu as raison, pas quand tu passes à des bateaux au rating inférieur à 800.
Au près en D-One, quand tu le peux tu pipes, en forty tu fais le contraire, tu dois abattre pour chercher de la vitesse et ensuite tu commences à grimper comme en planche. Prendre un départ avec un petit bateau stable, ce n'est pas la même chose qu'avec un bateau large instable.
Prendre un bon départ avec le D-One est plus difficile car tu peux être rapidement couvert par les autres.
En Forty, tu n'as pas ce problème, par contre tu ne peux te placer au milieu des 4.7 ou de 29er. En forty tu arrives par l'arrière lancé et tu trouve toujours une place et au bout de 30/50 m tu es dégagé des autres.
Ensuite faire marcher un grand bateau est plus difficile car il y a beaucoup d'écart de vitesse surtout sous spi et là un coach spécifique prend toute sa valeur, s'il n'est jamais monté dessus se sera difficile de donner des conseils, à moins qu'il n'est fait de la planche à HN.
Pour le portant, c'est aussi différent, les angles ne sont pas les mêmes, en forty tu vas rarement chercher la layline. sinon tu risque de rater la bouée car dès que la risée augmente tu dois abattre comme un fou au risque de ne plus tenir le bateau rapidement.
Pour enrouler la bouée en bas et repartir au près, j'ai appris sur les vidéos, car c'est totalement différent du 4000 ou du D-One, puisque nous ne nous mettons jamais le vent arrière, sinon tu fous 40m2 dans l'eau et tu prends un grand coup de frein avec dessalage à l'appui.
Et physiquement, je ne t'en parle même pas. Tu ne gère pas ta fraîcheur physique sur un gros ou un petit bateau surtout à nos âges. Et je parles même pour des équipiers de 40 ans qui sont toujours à la limite (je parle en régate).
Et franchement une bouée mal passée en Laser SDT est autrement plus pénalisant que sur un bateau rapide.
Pour le virement au refus, en forty en en D-One ce n'est pas non plus la même chose. Déjà avec le forty, le refus, tu dois réagir très vite car sinon tu prends le bateau sur la gueule et puis en étant loin du centre du bateau au trap, tu le ressens plus tôt qu'en 4000 par exemple et tu vois beaucoup mieux les futures risées que lorsque tu es collé sur l'eau.
Pour toutes ces bonnes raisons, je crois que le coach habitué au fonctionnement du skiff est intéressant. Maintenant, quand notre Christophe (ancien du pôle 4.70) et habitué à nous voir naviguer depuis plus de dix ans en skiff, je prends ses conseils avec beaucoup de bienveillance.
C'est mon avis, peut-être qu'il n'est pas bon.
Perso, j'ai besoin d'un coach que me permette d'aller plus vite d'un point à un autre et m'aide à mieux régler mon bateau pour cela.
Demande à Edo de t'amener et tu comprendras.