C'est une bonne chose qu'on ait pu enfin naviguer de concert , rien ne remplace la navigation avec des sparing partners pour progresser.
Malheureusement, nous sommes trop loin pour pouvoir nous retrouver assez souvent.
Dimanche avant les manches nous avions échangé nos réglages : même quête de mat , même bordure me semblait il, même réglage de chariot, même cunni choqué à partir de la 2eme manche, pas de Hâle-bas.
Bref, même si pour être sur, il faudrait échanger les bateaux, il me semble que notre différence de VMG, me semble plutôt liée à la conduite du bateau.
Pour répondre à Loloma, cette différence est de quelques degrés de cap (5°), et un peu de vitesse.
Elle est beaucoup plus faible qu'avec Fabien, où la le delta vitesse est important (au près .. il se rattrape au portant).
Sur le 3eme départ, où nous étions très proche, en 150m j'avais pris 3 longueurs au vent.
Il m'a semblé qu'à cette occasion, j'essayais de tenir le bateau très à plat, et comme il y avait pas mal de clapot, beaucoup de mouvement du haut du corps :
1> La montée de vague : le bateau ralenti et donc le vent apparent adonne.
Phénomène renforcé par le mat qui fouette vers l'arrière (encore moins de vent vitesse dans le haut du gréement)
Conduite = Un placement du corps au rappel arrière + un léger loffe pour suivre l'adonnante du vent apparent.
2> La descente de vague : Le bateau accélère sur la vague, le vent apparent refuse donc
Phénomène renforcé par le mat qui fouette vers l'avant (accélération du haut de mat et plus de vent vitesse)
Conduite = Reprise de la position rappel maximum, vers l'avant pour appuyer le bateau sur la face de vague, provoquer une légère contre-gite accompagnée également avec la barre pour une légère abattée pour suivre le refus du vent apparent.
Une conduite que j'ai du mal, because condition physique, à tenir aussi longtemps que je le voudrais, en particulier sur des près de plus d'un Mille comme Dimanche (>20mn).
Mais que je me force absolument à effectuer sur les phases qui font la différence (placement après départ, pour gain de position et d'air frais), positionnement quand il faut bien caper, pour sortir (par exemple un RS500, qui arrive au vent avec de la vitesse
), placement en approche de marque pour défendre son positionnement ....
Normalement, la barre est très douce et les mouvements de gain en escalier, se fond principalement à l'assiette.
J'aime sentir un bateau un peu surpuissant, qui me donne de la résistance dans les quadriceps ... j'ai presque la sensation de porter le bateau avec mes chevilles, en appui sur mes molets (finalement peu d'appui sur la face arrière de mes cuisses qui n'est jamais douloureuse, les cuisses étant comme le haut du corps relativement mobile d'avant en arrière).
C'est la raison pour laquelle, je préfère les bateaux rappel, dont on peut vraiment bouger la coque (contrairement au trapèze qui me donne plus l'impression d'être connecté au gréement).
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Après ce sont, les sensations telles que je les perçoit, ... il faudrait un oeil extérieur pour comparer le look de nos deux bateaux en navigation (suis je plus à plat ?), peut être les RS500, le 29er, ou les 4000 qui étaient proches de nous ont eut ces vues de l'extérieur
Par ailleurs cet été, j'ai effectuée de très longues navigations à St-Croix, à chaque fois 4 à 5 heures, comme pourront en témoigner les copains du club. Je commence vraiment à faire corps avec le bateau.
Pour bien faire, il faudrait que j'embarque la Go-Pro pour vérifier si le ressenti correspond à la réalité.