SUJET : Navigation à Sainte-Croix

Le we qui arrive semble parfait, croisons les doigts.

Samedi çà semble devoir pulser en Mistral
Dimanche, il faudra attendre le thermique mais çà devrait être bon
@Fabien, tu vas pouvoir te faire tes bords de planning.

Pour ma part, je ne serai pas là, après le WE dernier, et 2 jours cette semaine à la fédé, il faut que je bosse pour rattraper
Le WE suivant, je serai probablement à Esparron pour filer un coup de main au comité sur l'interligue Laser (plus de 100 bateaux attendus)

Bref si j'arrive à me faire un trou dans le boulot, j'essayerai une nav un de ces jours de semaine.

Amusez vous bien en tout cas

Encore un we sympa, 5h de nav ce dimanche avec un 505, un D-ONE (Fabien) et un RS800 (nos suisses préférés, pas taper David), La visite de Jaffar qui a essayé le D-ONE de Fabien, bref on va bien dormir, vivement le prochain we.

hiiiihaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!
Je la tiens ma nav dans le vent!

Aprem à Sainte-Croix, à la sortie du boulot! J'arrive au club, déjà 10 nœuds sur l'eau
Je commence à gréer et... Sylvie et son homme rentrent précipitamment, un autre cata ayant démâté. Un coup de main pour mettre la sécu à l'eau, j'attends un peu pour voir si je peux me rendre utile puis... je me lance.

Sur l'eau, vent très irrégulier : 8/15 nœuds avec de bonnes claques (je pense vers 18/20 en fin de nav) et de fortes variations en direction... 1ers bords de près... 1ères figures de style, limite waterstarting... chariot bien ouvert dans les risées (ça c'est magique!!). Les virements, c'est tranquille! Je dois juste sortir plus abattu.

J'approche du pont, j'abats sans trop réfléchir, commençant déjà à fatiguer et non... le bateau ne "plonge" pas, accélère et le volume à l'avant fait jaillir l'eau de chaque côté... je me recule... (J'aime ce bateau, je serais déjà passé à l'eau en cherub! )

J'envoie la bulle et le bateau chante. Les grosses bourrasques me font faire de franches abattées, le bateau est "physique mais facile". La position au ras de l'eau procure de superbes sensations!

De mes trois descentes sous spi, il semblerait qu'il y ait comme dans mon cherub deux "notes", si quelqu'un sait à partir de quelle vitesse on passe à la seconde, je suis preneur!!
Empannages facile (j'ai bien bossé le "découpage de Rémi et ça facilite grandement les choses... MERCI patron ), par contre l'affalée a été (à chaque fois) une sorte de rodéo pour ne pas finir à l'eau. A vraiment bosser (et de new gants à acheter), je suis trop lent.

Deux autres remontées suivront. Au final le bateau est physique, mais permet quelques erreurs ; toujours pas de passage à l'eau. Par contre, je n'ai pas fait "marcher" le bateau au près aussi souvent que j'aurais voulu. Là aussi il chante et j'ai quelques fois "senti" que j’avançais bien mieux.
Les poses boissons sont faciles : on ouvre le chariot, blinde le cunni et la bordure, le bateau s'arrête.

Je confirme qu'il faut garder la bordure relativement ouverte pour faire avancer le bateau, même dans le vent. C'est frappant comme prendre la bordure supprime toute puissance à la voile.

J'ai aussi pris une leçon de modestie... après avoir pris la pose sous spi en rasant des touristes chinois sur un pédalo qui (me) prenaient en photo déboulant vers les salles, ces "couillons" on voulu faire la même au près, alors que le vent était encore monté et que j'étais bien cuit, dans le rouge, et m'obligeant à abattre pour ne pas les télescoper...

Je suis donc rentré "tranquillement" au club et me suis repris à deux fois pour l'arrivée...

Rangement, coup de main au cata qui avait finalement "perdu" un hauban, visiblement dévissé par un "rigolo" ou par les "chocs" successifs.

Gros repos devant le lac, où le vent est progressivement tombé... vin de citron et chips au programme. J'aurais bien fait la sieste avant de repartir... pour seulement deux heures sur l'eau!

J'aime beaucoup, lecture après lecture, te voir "redécouvrir" le plaisir à la voile
Quand navigation rime avec sensations, et non galères, frayeurs, casse matériel.
C'est marrant mais ton genou semble complètement passé aux oubliettes

Le plaisir aussi de pouvoir déjà s'amuser tout en réalisant qu'il y a une grosse marge de progression avant de totalement maitriser l'engin.
Et comme tu le dis, assis à l'arrière des ailes, à ras de l'eau avec tout le bateau devant soi qui vole, qui miaule c'est juste ébouriffant, jamais eu un tel sentiment en 5O5, ou B14 (même si pourtant on devait aller plus vite), qui comparativement donnaient un ressenti de gros camions.
Une réactivité, et surtout une "compacité" de cet ensemble de carbone rigide, qui accélère encore et encore à chaque rafale ... c'est juste addictif.

Tu rentre vanné ... en te disant ... vivement la prochaine

Soyons précis :
- mes seules casse matériel en cherub ont été les deux sticks, le bout de la dérive et .. moi
- Les sensations sont quand même moins fortes sous spi, mais durent plus longtemps le près est plus physique en D.
- je ne regrette absolument pas ces moments de frayeur (voir de peur...), ces WE restés à la maison à cause du vent ou faute d'équipier.

Maintenant oui il y a une sacré marge de progression, mais que j'ai l'impression de pouvoir (en partie) faire, parce que le D me laisse le temps de tester les réglages, de regarder ce qui se passe, de recommencer etc... et tout tombe sous la main en plus.

Quand au genou, il n'est pas vraiment sollicité, même si instinctivement je reporte beaucoup d'actions sur l'autre jambe. Par exemple j'empanne bien mieux d'un côté. Il n'y a plus ces rentrées au trap à faire. La distance à parcourir aux manœuvres est plus faible...
Ce matin j'ai un peu mal, mais autant qu'aux autres parties du corps... on va aller faire un peu de vélo histoire de se décrasser hein!