Hello,
Dimanche sortie avec del et 2 autres 49er à Bruinisse en Hollande. Après un samedi musclé (4.5h d'arts martiaux), plus la sortie avec les copains jusque 1h30 du matin, on prend la route avec Del.
Les copains qui sont allés naviguer avec l'équipe olympique ont reçu le réglage suivant comme base setting pour nous en FX
Tension lowers 19
Tension caps 20
Tension main 32
Avec un bend de 1 cm avec l'élement qui coulisse sur le mât jusqu'au barres de flêches ( je ne sais pas comment cela s'appelle)
Départ dans 12 noeuds avec Del.
Au près, on marche aussi bien que les copains en vitesse par contre au niveau cap on est en dessous.
Au portant c'est plus difficile sur les empannages, j'en rate quelques un ce qui nous vaut des baignades gratuites.
Le bear away, je suis trop timide du coup c'est aussi rock n' roll.
Dans l'ensemble cela va pas trop mal une fois installé au trap, pour les manoeuvres Del est clairement plus à son aise que moi
Le vent monte...
On fait l'échange avec les copains sur l'eau. Je laisse mon bâteau et ma femme à un gentil hollandais. Je nage vers le 49er full rig
Le vent monte...
Je prends la barre du full rig, au près ça marche bien, au portant je fais des erreurs que l'on paye toute de suite (perte d'équilibre, avec le bâteau qui gîte sur notre tête, et evidemment tu t'accroches à ce que tu as... la barre résultat au lieu de lofer, tu abats et.... paf baignade)
Les empannages passent pas trop mal, je pense avoir compris l'angle à maintenir pour abattre en gardant la vitesse suffisante pour passer sur l'autre bord avec la GV sans tension.
Quel plaisir au près, de faire ensemble marcher ce bâteau entre vitesse, gîte, GV et la barre... super intéressant. Je profite pour me mettre le trapèze comme mon équipier (la fameuse hauteur où si ça part en sucette, tu ne peux pas rentrer à l'intérieur du bâteau)... assez rapidement je réalise que je n'ai pas assez serré mon harnais.... gros travail sur les abdos FIOUUUUUUUUUUU
Le vent monte...
Les conditions sont maintenants compliquées, alors qu'en début d'après-midi, le plan d'eau était recouvert de bâteaux, à 17h plus un chat. Le 3ème 49er rentre... ça moutonne, l'eau est ridée partout.
Je demande à mon équipier de prendre la barre pour me montrer les maneuvres... et là sur le premier bear away, je reste littéralement scotché... alors que j'envoyais molo, lui abat comme un dingue, le bâteau bondit, et moi je manque de partir à l'eau avec la force centrifuge... MONSTRUEUX
Le vent monte...
On refait l'échange, je récupère ma femme et mon bâteau. Je vois que Del accuse aussi le coup physiquement, cela fait maintenant plus de 3 heures que nous somme sur l'eau.
Au portant, je rate mes empannages,... baignade. Assez rapidement, le physique et la concentration diminue, ...
Le vent monte...
Nous avons du mal à maintenir le bâteau à l'endroit après les ressalages, le physique n'est plus là,... on ne panique pas mais on sait que l'on ne sera pas capable de ramener le bâteau au port (surtout en considérant cette maudite porte casse-bâteau).
Les copains vont finalement nous ramener au port, il y a presque 20 noeuds....
Plusieurs conclusions:
- Diff full rig et FX, au près je n'ai pas vraiment vu de différence, mêmes sensations, même réactions. Au portant, c'est plus difficile de faire avancer le bâteau avec le full rig, le spi a plus de mal à se gonfler alors qu'avec le FX, tu hisses ça gonfle est en avant. La grosse différence c'est la tension de l'écoute de spi (celle du full rig est monstrueuse, je ne m'attendais clairement pas à ça), et le cap qui est beaucoup plus abattu que sur le FX. Pour une nana ou des gars moins en forme, le full rig est clairement moins sympa que le FX.
- Au dessus de 15 noeuds (comme Baptiste me l'avait dit), tout va plus vite et la tolérance pour les boulettes est moindre. A 20 noeuds, un débutant n'a aucune chance...
- Les boudins en tête de mât sont vraiment utiles
- Après au niveau du compromis entre physique, les conditions méteo c'est un peu comme en kite ou en planche. Après un certain seuil, il te faut de l'aide.
Vivement le WE prochain
A plus,
Alex