SUJET : [FFV] L'intersérie Dériveurs Mode D'emploi

ggc écrit:
Juste Exemplaire ,

mais hélas peu fréquent (Mausac peut être ?)

À Mauzac (avec un Z), enfin j'imagine que c'est ce club que tu évoques, l'état des bateaux est franchement variable... mais cela reste des embarcations navigables, dans la plupart des cas. Par contre, c'est sacrément hétérogène comme flotte !
Il n’empêche que les membres naviguent exclusivement sur des bateaux de club (à une ou deux exceptions près) et font une régate par mois, de mars à octobre. Plus qu'une régate saucisson, c'est surtout une régate auto-tamponneuse.
Sans pour autant être un nouveau format de course, c'est une approche un peu darwinienne où c'est toujours le plus fort qui gagne, c'est à dire celui qui tape le plus fort !
J’exagère un poil, m'enfin c'est surtout l'occasion pour les membres de se retrouver, de bouffer, de s'engueuler, de râler... et de ne surtout pas progresser... des fois qu'on leur demande d'aller naviguer ailleurs !!!

salut.
Et les enfants !! je peux dire un mot quand à la pratique physique voir sportive en france ...
Je vais reprendre une logique "remi ienne " : si vous regardez l 'âge des pratiquants toutes discipline confondues ce n 'est pas 25 ans le seuil de perte c'est 14, 15 ans ce qui nous fait dire ( les enseignants d'EPS) que le problème est dans un 1er temps éducatif. Il n'y a plus de guidage , pour faire soft, pour que des ados ne reculent plus dès la moindre difficulté.
Dès que les parents perdent leur "influence" sur leur enfants ceux-ci s'émancipent !!! et s'ils reviennent à des pratiques physiques ou sportives , c'est effectivement bien plus tard quand les contraintes sociales, professionnelles et familiales sont réglées.
C'est une partie de réponse. Il semble qu'un deuxième hiatus se pose : structurelle lui ; problème d'encadrement il y a une vrai crise de bénévoles dans les clubs et un vrai problème d'installations ( le passage du public au privé n'est pas facile et vas faire des exclus)!!!
donc des sureffectifs ingérables, en tous cas, dans les grandes agglomérations.
Je pense juste que comme pour l'école , il faut changer de paradigme : le sport pour tous c'est fini , seul vont s'en sortir ce qui paieront. Et loin de moi toute idée de polémique dans ce discours.
Xavier

Tu as totalement raison Xav., en fait la décroissance commence dès la fin de l'Opti.
Voici l'histogramme que je réalise maintenant chaque année :



Ce sont des données normalisées (comme les tranches d'age ne sont pas de "largeur" identique, je rapporte les valeurs "par an".
Et on passe de 500 régatiers par tranche d'un an à 10-14 ans, à 50 pour les 22-35 ans.

Je pense (mais je peux me tromper et votre avis de professionnel de l'éducation m’intéresse), qu'il va être très difficile de contrer la volatilité des ado (génération zapping + beaucoup d'offres concurrentes, plus facile à pratiquer). Mais j'aimerais pouvoir faire quelques chose pour les jeunes adultes (le creux de la courbe entre 19 et 35 ans).

C'est pour cela, que j'essaye de trouver des solutions
> des formats novateurs et plus flexible d'animation comme le course open start, où l'on est pas obligé d'être là à une heure pétante de départ, et où l'on peut participer tout au long de la journée, ou du week-end.
> les même formats "runs chrono" permettant de faire tourner les bateaux, et les équipages, sans devoir nécessairement être propriétaire.
> recréer une pratique familiale, avec prise en compte des enfants (petit pirates) (comme dans mon article), pour faciliter l'accès au sport pour les jeunes mamans.
> espérer qu'avec l'approche familiale, on ait des jeunes grand-parents qui viennent gonfler la troupe des bénévoles, justement pour aider à encadrer les plus jeunes.

Si vous avez des idées, n'hésitez pas

pour commencer faire revenir le pratiquant adulte dans la vie du club et donc crée la vie du club...

Exemple sanguinet en cata, la ganguise ou quiberon en vaurien...

Trop de club se sont spécialisés dans la voile EFV ou sportive de jeune et trop peu ont encore une âme... Il semblerait qu'il y en ai plus sur les plans d'eau intérieurs...

Les bons plans d'eau intérieurs sont rares et les voileux qui y naviguent sont des gens motivés et passionnés car pour faire de la voile sur ce type de plan d'eau, il faut l'être, surtout avec tous les km que nous devons faire. Je pense que c'est une clé du succés de ces club et je n'oublie pas qu'il faut aussi des chefs de base compétents et sympathiques comme Christophe (Ganguise) ou Laurent (Sanguinet).