SUJET : Skiff Cup Sanguinet (29-31 Octobre 2016)

2 jours et 4 manches plus tard... Du petit temps dans toute sa splendeur avec un grand soleil en permanence.
Avantage la flotte reste groupée et on jouent vraiment au jeu de la régate !
Inconvénient les planning et les sensations de vitesse sont à ranger au placard.
Un club toujours ultra accueillant.. Un comité super efficace malgré les conditions.
Hier soir repas d équipage super bon.
Que demandez de plus ? Du vrai vent ?

Merci pour le feed-back .... , çà console un peu ceux qui doivent bosser

Vu la MTO, ca devrait être un peu mieux ce matin 7-10kts sur l'heure de midi ?

Sinon, 3 manches hier
Les groupes çà a permis de tourner efficacement ?
Avec le petit temps au moins vous n'avez à priori pas été déventé par les "grosses voilures" ?

Sinon, côté résultat ? , çà a du être un temps pour Marie et son D-One tout çà

Bonne chance pour cette nouvelle journée, en tout cas

des résultats....mais comme je suis (aussi ) une quiche en informatique, je peux juste vous mettre le lien
www.cvsanguinet.org/documents/regates/skiffs_cup_2016_g

Classement Officiels FFV intersérie :
Classement Super Fast
Classement Fast

Classements d'animation par Classe :
Résultats par classe

Nota : Ces classements par classe sont effectués avec recalcul, ce qui est différent de la simple extraction (sans recalcul) qui figure sur le site FFV sous les classement intersérie.

En SuperFast, on notera que dans le petit temps les performances sont très influencées par les surfaces de voile des bateaux avec 49er>FX>i14>B14>RS800>RS700.

(Hors planning, sur plan d'eau plat, on estime que les perf. sont fonction principalement de la surface de voile SA
(sqrt(SA) dans les formules de jauge)
et de la surface mouillée (mais qui est assez similaire (et élevée) sur ces bateaux à carène plate à l'arrière).
... et encore on était en rating FFV, qui limite la casse pour les 700, MPS



En Fast, une flotte très homogène, où les 29er ne sont pourtant pas avantagés dans ce temps, ce qui démontre le niveau des jeunes.
On note la très belle perf. de Marie, 9eme avec le D-One (et une manche de 2) , une belle ambassadrice

Pour terminer, en attendant le feed-back de ceux qui étaient là, et surtout vu les conditions MTO, le choix de l'organisation de faire les Groupes de Vitesses me semble très pertinent.
Les dévents des grand gréements sur les phases post départ auraient faussé le jeu (surtout sur des manches de 30mn) , ainsi que la prime à la SA, dans le petit temps, aurait donné un classement qui aurait été plus le résultat du type de machine que des performances humaines. (Ce qui aurait été pire avec les rating BSP, qui pénalisent encore plus les Fast )

Il sera intéressant de voir, si les concurrents ont regretté de ne régater "qu'à 44 bateaux" pour les Fast , ou si au contraire cette homogénéité a rendu le jeu plus intéressant ...

... même je n'ai pas beaucoup de doute sur la réponse , vu que même en monotypie et à haut niveau aujourd'hui, on préfère courir en poule sur des flottes homogène de maxi 50 bateaux (or/argent/ bronze) , plutôt que sur des gros barnum aléatoire qui n'ont comme vertu que de flatter l'égo de ceux qui pense que "big is beautiful" ... au détriment de la valeur sportive du résultat.

un petit retour, d'un superfast.
des conditions très marginales, avec de bonnes batailles sur l'eau avec les RS800, et les FX.
pour la séparation des flottes : les temps d'attentes sont plus courts pour nous, c'est clair, mais avec 7 procédures pour 3 départs, le temps d'attente pour les fast a dû paraitre bien long, plus en tout cas qu'en flotte commune.
ensuite, penser que une fois les manches lancées, tout est plus simple et bien non. on se retrouvait systématiquement avec les fasts sous spi, donc en train de se méfier et de surveiller non pas nos concurrents mais surtout les 29er qui eux sont très agressifs (beaucoup de contacts, des passages de porte pénibles avec des 29er qui au lieu d'empanner et repartir au près continuent pour nous embarquer plusieurs longueurs sous la bouée.....)
Donc penser que personne ne dérange personne, pas du tout ,voire même pire puisque on les couvrent au près, au portant, on se bloque mutuellement sur des options pour éviter de se faire couvrir et réciproquement. 1à spis de 29er perturbent pas mal le vent surtout dans moins de 5 noeuds, idem losque les 49er, b14 et RS800 font un mur de spi.
bref à revoir

Merci pour ce feed-back constructif Thierry

Effectivement, au delà de la séparation de flotte (départ séparé), il y a la problématique des parcours séparés ?

Au France IND, à l'Open de France (Fast/Med/Light) , au France Espoir (Laser Std, Radial), ou à l'Eurocup Laser (Hyères) , la séparation s'effectue via un trapèze (un groupe sur la banane intérieure, l'autre sur la banane extérieure), on se gène donc moins sur le parcours.
Avec deux inconvénients pour l'organisation sur l'eau : Celà impose un mouillage plus complexe, avec + de bouées (deux bateaux mouilleurs), et pour optimiser, il faut deux bateaux séparés pour les départs, et les arrivées sous le vent. On peut ainsi relancer les plus rapides, sans attendre l'arrivée des plus lents. Ce qui réduit encore plus les temps d'attente.

Dans le cas présent, j'ai cru comprendre qu'ils n'avaient pas cette possibilité, et devaient gérer tout avec un seul comité.
Donc si parcours trapèze, la banane extérieur devient très courte, ou les bords de transfert deviennent trop pointus pour des skiffs.

D'où le choix de séparation via les bouées de près (et suppression des dog-leg je crois, sur suggestion des entraineurs).
Si j'en crois ton feed-back donc, çà serait idéal pour l'objectif que l'on a en PACA de créer de la bagarre sur l'eau avec des regroupements pour les jeunes en 420/470, 29er/49er ... mais pas pour la sérénité de tous

De toute façon, à partir du moment où l'on dépasse les 50 bateaux, sur des parcours de 0.4nm ... y'a forcément pas mal de proximité.


Intéressant, en tout cas votre feed-back sur le sujet