SUJET : Skiff Cup Sanguinet (29-31 Octobre 2016)

xa790 écrit:
Autant, j'ai super apprécié que l'on se retrouve pour ce weekend "été indien", mais surtout ne dit pas que c'est une des meilleures régates que tu es faite.
Ces deux ronds tout petits, je suis venu faire de la voile sur un grand lac pas dans une marre à canard, alors peut-être 2 ronds distincts, mais 2 l'un dans l'autre c'est se ficher du monde.
Si c'est ça l'avenir de voile et bien pour moi ce sera voile loisir et plus besoin de licence, je ferai juste les entraînements et le jours de la régate, salut.

@ Xav, merci pour ton rail, j'en ai commander un entier chez Ovington , livré au club où j'irai cherché mon 4000 pour faire des régates monotype,comme ça plus de problème.
2017: loisirs en 49er et régates monotypes en 4000, comme ça plus de problème.

Une régate avec des conditions estivales +1 pour la dose de soleil pour le mois de novembre
Des conditions de vent très très difficiles (entre 0 et 5nds max).
Une organisation au top, la pasta party du retour de nav était bien agréable, le repas du dimanche soir parfait. Le montant de l'inscription était très satisfaisant pour les 3 jours (+ 2 repas compris).

La présence des 29er de pôles se voyait dès le départ, un groupe de 7 29er se battait tjs du bon côté de la ligne arrêtés, c'était plutôt sympa pour la lasériste que j'étais

Pendant cette régate beaucoup de problèmes de contact, mais c'est à mon avis ce qui rendait la régate intéressante, on était jamais seul dans son coin ce qui était top ! Je pense que cela venait plus de la taille des parcours dus à pas de vent que de la séparation de la flotte? La majorité des problèmes de contact auxquels j'ai pu assister concernait des bateaux du même groupe de vitesse.

Sinon, le D-One marche hyper bien dans le petit temps sauf pas de vent du tout, à 0nd, impossible de gonfler mon spi alors que les 4000/29er s'en sorte mieux. A 5 nds, quand j'ai juste assez de vent pour sortir les fesses, il dépose tous les autres bateaux du groupe Fast (et même des B14 ) au près comme sous spi et m'a permis de faire une belle manche, en passant 2 en réel pour le premier tour avec les 29er Les départs sont très faciles à gérer, on peut s'arrêter et relancer très facilement dans la pétole c'était top !

Le niveau de connaissance des règles était très bas je trouve, surtout que les situations dans ce vent là étaient faciles à anticiper, à tous les skiffeurs, il n'y a pas beaucoup de règles à connaitre pour que tout se passe bien :
Les règles de base à connaître : www.ffvoile.fr/ffv/web/services/arbitrag...IR/RIR_2013-2016.pdf
+ LA PLUS IMPORTANTE ET LOGIQUE : EVITER A TOUT PRIX LE CONTACT

Bon aller à moi !

Déjà super content que nous ayons pu nous rassembler à 14 4000 pour cette régate malgré les conditions annoncés et qui se sont révélées réelles... Du coup l'an prochain certainement notre 1er "vrai" national de classe fin mai début juin Un grand bravo à marine et thierry pour leur très belle place sur notre national officieux et leur manche de 1 après 1 année de pratique du bateau !

Le club comme à son habitude toujours aussi accueillant et le comité toujours aussi efficace même si un coureur l'a retenu à terre dès le 1er jour ce qui retarde de casi 30min le 1er départ et nous fait perdre 1 manche de course dans un des vents les plus soutenu du week end (4/5 nds).

Marie sur son d one va a une vitesse effrayante dans le petit temps. Heureusement qu'on avait mis du produis vaisselle dans le fond de son bateau ce qui lui a valu qq vautrage lors des manœuvres et nous a permis de rester au contact avec elle

La séparation en 2 groupes de vitesse... Bon je ne suis pas particulièrement pour car j'aime bien le combat sur les lignes de départ et passer des bateaux plus rapides en réel. Après au vu du nombre d'inscrits et de la différence de vitesse entre un RS300 et un 49ers je comprends le choix du comité de séparé en 2 groupes de vitesse.

Après idéalement si il y a 2 groupes de vitesse je préfère le parcours type intérieur extérieur ou il y a moins de croisement des 2 flottes mais effectivement au vu du dispositif sur l'eau dificle à mettre en place et mouillé les parcours aussi rapidement et efficacement que cela a été ait ce week end.

Sinon pour le mode after je crois n'avoir jamais vu autant de citron vert ni de bouteilles de rhum défilé ! Particulièrement le dernier soir lors du repas gaulois dans le club improvisé en bbq aperinatoire !

Vivement l'année prochaine au même endroit avec plus de vent !

on peut aimer le plan d'eau, le club , la voile et dire que tout n'était pas rose. La meilleure régate? faut pas exagérer tout de même. certains n'ont pas été gêné par le fait que la flotte a été scindée en deux. C'est vrai, mais en SF on a été systématiquement gêné par les premiers twenty su le passage de la porte (normal zone de regroupement), mais surtout, impossibilité de choisir sa zone de descente : soit empanner de suite et faire le cadre, soit pousser jusqu'à la layline). Impossible de se recentrer, bref, souvent petit train. Intérêt? Aucun. Pour être passé au vent de la flotte sous spi, j'ai pu entendre râler, quand toute la flotte se prend la fumée d'un B14, d'un FX et d'un 49er sous spi. bref chiant pour tout le monde.

Intéressant, en particulier pour voir comment gérer les prochaines éditions.
Malheureusement, il faut trier le bon grain de l'ivraie.

Di j'essaye de résumer votre feed back :
80 bateaux çà commence à faire une grosse régate :

A Terre :
J'ai connu une édition à 50 bateaux, où les infrastructures du club (club house) permettaient une organisation très conviviale, (les marrons au coin du feu), là il me semble que l'on commence à toucher la limite supérieure.

Sur l'Eau :
J'ai lu vos feed-back, ainsi que ceux du site BSP (en cherchant souvent en vain des arguments rationnels autre que la théorie du complot : "ils ont saboté notre régate".
Ca critique Maubuisson, parce qu'on a regroupé les 5O5 avec les Fireball (pour sauver la régate des Fire qui n'étaient plus que 12), mais çà critique quand on sépare les Super Fast et les Fast ... bref, le populisme anti-institution qui marche toujours (comme Trump aux US ) , "la fédé c'est que des nuls ... nous on est des rebelles des gens bien "

Il me semble y avoir trois sujets :
1> Les classements séparés
2> Les groupes séparés
3> Les parcours différents

1>> Pour les classements, si l'on a une flotte nombreuse, et donc la possibilité de faire des groupes sans émietter la participation, comme dans tous les sports, on fait concourir des catégories les plus homogènes possibles.
Prétendre classer un 49er avec un RS500, est aussi ubuesque que de classer un 470 avec un Optimist (même rapport de rating) ... personne ne songerait à défendre cette deuxième position, sans faire rire tout le monde ... et pourtant, certains sont (ou se prenne) très sérieux avec la 1ere.

2>> Là aussi, la régate en groupes homogènes, est un gage d'équité, et d'efficacité.
C'est unanimement adopté sur les grosses régates en monotypie et intersérie (y compris en Angleterre, où tout le championnat d'hiver intersérie est organisé autour de ces groupes).
On notera que ceux qui critiquent, sont ceux qui ont les bateaux les plus rapides, et ne sont donc jamais affectés, puisqu'ils peuvent se dégager facilement.

3>> Là, votre feed-back sur les parcours est constructif.

- Il y a les avantages pour le comité (lignes plus courtes, donc plus facile à placer, surtout dans un vent instable et oscillant)
- Il y a les avantages mathématiques des temps d'attente plus limités (puisque directement fonction des écarts de rating)
Par contre pour capitaliser sur cet avantage, il faut impérativement pouvoir relancer le groupe le plus rapide sans attendre l'arrivée complète du plus lent.
C'est ce que l'on fait au France, avec des bateaux départ et arrivé séparés (arrivée sous le vent du départ).
C'est ce que l'on fait à l'EuroCup Laser (320 bateaux sur un même rond en 4 groupes), avec séparation sur trapèze in-out.

Malheureusement, j'ai cru comprendre que Sanguinet, n'avait pas les moyens logistiques pour séparer départ/arrivée, ou gérer un mouillage complexe (surtout s'il faut reorienter le parcours).

- La densité des bateaux sur l'eau : Marie a parfaitement résumé la situation (au moins, elle, sait compter )

Je démontre :
Initialement le temps cible était de 40mn, les entraineurs (surtout pour les 49er), ont demandé plutôt un temps cible de 30mn.
Avec 4kts de vent, çà nous donne une vitesse moyenne en SuperFast de 3-4kts ... soit un parcours total de 1.5, 2 nm.
Si on part sur une double banane, çà fait un près de 0.4nm pour les SF, et de 0.3nm pour les Fast.
Cà fait un terrain de jeu de (600m/cos(45)/2)² = 180.000m², avec 80 bateaux, on a au mieux si tout le monde est uniformément réparti, 2200m² par bateaux, soit un carré de 50m*50m.
Donc les croisements, contacts sont inéluctables.

Bien évidemment extrapoler la situation, à plus de vent, en parlant de danger, est complètement débile, car avec la vitesse qui augmente, c'est le bord de près qui grandi, et donc le terrain de jeu qui augmente au carré.

La seule solution aurait été de renoncer à une double banane, ce qui multiplie par 4 le terrain de jeu ... mais avec le risque de sortir d'une zone venté sur le lac.

On notera également, que la fausse bonne idée de la course au temps moyen, réduit le terrain de jeu, et rend le problème pire.


Là aussi ... je note que les bons régatiers comme Marie, trouvent ce contact justement intéressant, c'est le sel du positionnement, et du jeu de la régate. J'imagine, que les jeunes ont du s'éclater (j'aurai le feed-back dans quelques jours).

A l'inverse, ceux qui ont l'habitude de faire tranquillement le tour des bouées loin devant dans une course au chronomètre, ont été déstabilisés ... surtout si en plus ils ne connaissent pas les règles (ce qui est souvent le cas en BSP, où la réclamation est bannie, et où l'on a vu des cadors casser allègrement le bateau des autres ).

Alors effectivement, la densité n'a rien à voir avec les groupes , mais est finalement le résultat d'une situation ubuesque , où d'un côté on se vente d'organiser de grosses régates en ratissant large et en regroupant des bateaux et des pratiquants très (trop ?) éloignés ... mais où une partie de la population n'est pas toujours capable de gérer le niveau nécessaire à ce style de rassemblement.

Que faire donc ? .... Pour les prochaines éditions, si la population est toujours aussi large , il faudra mettre en place une logistique type "grand rassemblement", avec une bonne séparation des flottes (trapèzes, avec double branches de près).

Continuez (Xav), en tout cas , c'est intéressant

C'est parti.
Alors cela va être difficile de faire court, concis et précis pour relater tous les événements de ces quelques jours.
Le plus simple sera de respecter une chronologie des faits
En intro
Cela fait 6 ans que je viens régulièrement ( hors et en régate) à Sanguinet, je commence à bien connaître les responsables, salariés et bénévoles de ce club.
Les premières fois étaient marquées par cette convivialité exceptionnelle que l'on trouvait grâce à l'extrême gentillesse des responsables. Nous étions peu nombreux et nous venions pour le plaisir de se retrouver sur l'eau et par envie de partager , dans cet environnement privilégié.
Puis les skiffeurs du trophée Breizhskiff viré de Hourtin et encouragés par notre petit groupe investissent les lieux. C'est avec enthousiasme que les responsables mettent tout en oeuvre pour rendre cet régate incontournable et rassembler le maximum de coureurs : OBJECTIF ATTEINT !
Juste préciser que dès le début les exigences de Breizhskiff en général et l'attitude de CF en particulier généraient des tensions que les organisateurs mettaient un point d'honneur à ne pas exacerber pour ne pas pénaliser la majorité des coureurs. Pour faire court CF était déjà en conflit avec TOUTE la structure et quelques skiffeurs !!!!.

Venons en aux faits : arrivée Mercredi dans la journée , je retrouve avec joie tous mes amis ainsi que les habitués de cette semaine cad les membres des pôles et quelques chanceux qui peuvent venir avant. Déjà le comité, les organisateurs , au regard des exigences de Breizhskiff et des contraintes réglementaires de la FFV cherchaient à rassembler les avis pour se décider : CAR LES DECISIONS N'ETAIENT PAS PRISES QUOIQU'EN DISE CERTAINS.
Ainsi, les entraineurs les quelques coureurs présent sont entendus sur un point : quel format de courses pour satisfaire aux exigences réglementaires ; un temps de courses précis qui ne met pas hors délai les plus lents et garanti une équité dans les temps de navigation. Toutes les solutions sont envisagés : Un même départ pour tous et même parcours : pas possible d'éviter les hors délai, pas possible de garantir le même temps de nav ( du simple au double) ; un même départ , deux parcours ; difficile car pour faire deux tours au minimum ( les organisateurs qui naviguent eux aussi y tienne car ils savent qu'un seul tour pénalise trop les mauvaises options et ne permet de « rattraper «  ou ne pas refaire les erreurs) il faudrait faire une ligne ( + ou – 800m) aussi longue que le bord de près !!!
Les entraineurs précisent , sans se positionner dans le débat, qu' ils ont l'habitude de formats à 40 ou 50 coureurs par départ, que deux bouées différentes ne les gêne pas et que les dog leg ne leur semble pas indispensables ( car le nombre de bouées au vent dans le cas de deux parcours est doublé)
Au passage l'exigence de rating Breizhskiff arrive dans la discussion puisque semble émerger la solution des deux départs et des deux bouées au vent différentes. Aucun Breizhskiff n'étant présent pas de décisions prises.

Nous naviguons le Jeudi et le vendredi dans un air qui faiblit chaque jour mais sous un soleil radieux et une température estivale.
Il semble que les discussions continuent puisque la décision n'est pas entérinés le vendredi .

L'avenant au IC est affiché le matin et la décision est donc de faire deux groupes un fast , un super fast , et deux départ CE QUI AU REGARD DES EXIGENCES REGLEMENTAIRES et du nombre de bateaux SEMBLAIENT INCONTOURNABLES.
Moi qui navigue sur un 29er et arrive souvent loin derrière, je n'y vois que des avantages : une ligne raisonnable, un temps de parcours équitable et une attente raisonnable. Je me rends bien compte que je vais croiser des bateaux mais franchement quelle différence avec les autres courses où je croise de toutes façons, aussi les rapides, dans tous les cas ?
Départ sur l'eau le samedi dans un tout petit air et une seule manche courue . Retour au club et pasta partie ( au passage 17 kg de pates) dans une ambiance très sympa pour ceux qui étaient présent.

Dimanche;très peu de vent mais nous partons quand même pour finalement faire trois manches dans un vent qui ne dépassera pas les 6, 8 nœuds et dans des manches ou effectivement vu le nombre de bateaux sur l'eau les croisements doivent être anticipés !
Retour et repas à la salle des fêtes : je ne rajouterais rien à ce qui été dit : exceptionnel !
Coucher tardif après rangement et un stop au club pour finir la soirée.
AU cours du repas petite discussion sereine avec Cedric, qui met en avant l'impossibilité de faire converger nos points de vue et qui confirmera ma position quand à cette polémique sur les régates et rating Breishskiff : j'ai en face de moi des gens qui n'ont vraiment pas les mêmes valeurs et qui tiennent des positions qui sont à l'extrème de ce que je défends : l'équité et le respect : des règles, des institutions qui garantissent la légalité et l'intérêt de tous .
Lundi départ sur l'eau sans vent , et retour sans vent et sans avoir couru.
Cela nous laisse le temps de plier le bateau et d'assister à la remise des prix ponctuée par une collation qui mettra un joli point final à cette régate et un repas improvisé au club qui finira gaiement...

Conclusion : Je garderai à l'esprit les images de ces journées de nav et de régates avec ces très nombreux bateaux sous spi sous une lumière et une température ideales ( 148 coureurs « selon la police » et 250 coureurs selon Breizhskiff...), ces très bons repas et encore une fois l'accueil incomparable des organisateurs.
MERCI AUX DANIELS ET AUX AUTRES BIEN SÛR
Il faut quand même revenir sur ce que j'ai pu entendre entre autres: deux douches (trois...pour les garçons plus les filles) pour 250 coureurs c'est inadmissible ! c'est peu mais il y a toujours eu de l'eau chaudes et les vestiaires étaient toujours accessibles! Une plage et une pelouse , réservées qui en cas de pluie risquaient d'être inondé c'est inadmissible ! un club qui n'offre qu'une « petite salle » en cas de pluie , c'est inadmissible ! (au passage les marabouts ainsi que les emplacements étaient prévus) un club qui ne se soumet pas à la pression de quelques uns et resiste à l'intox ( cf les remontées de résultats et de classements impossibles sur freg avec le code BSP) pour satisfaire l'esprit de compétition et la soif de pouvoir d'un petit nombre, c'est inadmissible ! Bref une structure comme beaucoup d'autres qui s'appuie sur la loi et privilégie la sécurité c'est inadmissible !

PS : Il me semble que le problème pour le club a été de gérer le nombre de bateaux au sein d'une flotte très hétérogène et avec des niveaux de pratiques très inégaux et ce en toutes sécurité et bien ...ce club est finalement très content de ne pas avoir à renouveler l 'expérience tout en étant très déçu de voir que les efforts consentis sur ces dernières années aboutissent à ces poussées d'égoïsme : cela c'était INADMISSIBLE.

PS du PS : rendez-vous l'année prochaine car nous serons toujours aussi bien acceuillis !