SUJET : Compte-rendu / teignouse cup

Hello,

Après 12 longues et laborieuses heures, nous sommes de retour en Gelbique.
Voici notre CR après 4 jours sur place dont 3 sur la bâteau.

1) Rencontre avec la classe FR4000 => franchement là, difficile de faire mieux, une belle rentrée en matière avec jus de citron et boisson des antilles.... dès le premier apéro. Résultat avant 23h tout le monde chantait devant le club. Grosse ambiance, Del et moi nous nous sommes éclatés. Belle camaraderie, evidemment revers de la médaille, le lendemain pour la première journée de voile=> RAOUL LE CRI QUI DESSAOULE

2) Le club, endroit superbe, nature, le camping tip-top, l'infra terrible et l'équipe de club en mode combat... @ Antoine => CHACHA. Par contre, j'ai trouvé que les attentes entre les manches étaient super longues (cf jour 2)

3) Polémique BSP, comme attendu les discours et autres dissertations d'avant régate sur BSP ont fait beaucoup de bruit pour pas grand chose. L'ambiance était au beau fixe puisque fondamentalement peu importe le bâteau, du moment que l'on se sent bien dessus et avec les gens qui le pratiquent. J'ai par contre était super déçu par une personne en particulier dont je tairais le nom.... tirer une gueule comme ça était à la limite du ridicule.. bien bien loin de l'esprit fun recherché dans l'activité

4) La course-poursuite, j'ai trouvé le concept super chouette. Les conditions étaient plutôt sympas pour nous débutants et venant d'un lac. On fait 20ème. Bien évidemment on a cherché la ligne d'arrivée à la fin du parcours etc... normal quoi

5) Jour 2, là on a vraiment pris cher... le vent n'était pas dingue mais les vagues ont été problématiques. Première maneuvre avant la régate et bim à l'envers. Deuxième maneuvre, bim à l'envers. On est habitué à lancer les maneuvres relax pour laisser madame bien faire le ménage devant... on a finit un peu moins de 10 fois à l'eau. En plus sur les bords de prés, aucune idée de ce qui faut faire pour ne pas s'arrêter à chaque vague. Presque à chaque maneuvre, dessalage. Retour le soir à la base fatigué et le moral dans les chaussettes... Le soir, on reçoit pas mal de conseils dans tous les sens mais difficile de se remettre le moral au beau fixe. Ce n'est pas l'attente de devenir champion du monde mais le côté rigolo de la régate à se batailller avec d'autres qui disparaît... Le côté super frustrant est de galérer sans savoir réellement quoi faire...

6) Jour 3, la nuit portant conseil, on repart avec du courage et là évidemment première maneuvre bim à l'envers... les vagues étant plus grosses, on se dit que la journée va être longue. Finalement on se focus à faire le minimum de maneuvre possible et on y va sur des oeufs. Le focus paye puisque nous nous mettons qu'une seule fois à l'envers...et pas sur une maneuvre... Del est au trap et le clam cleat se detache résultat elle couche le bâteau. On revient à la base de bonne humeur avec l'impression d'avoir quand même un peu courser. Belle bataille avec l'autre équipage belge qui naviguait pour la première fois ensemble .
La météo molissant l'après-midi on se dit que l'on aura certainement plus de chance pour le trophée. Stratégie pour l'AM, suivre Mika et essayer de s'accrocher. Et là, mètre après mètre on finit (de nouveau) dans le fond du paquet pour finir (orienteur et position sur le bâteau) avec un dessalage à la fin erreur de barre de ma part, et manque de concentration de Del.... le dessalage de trop, je vous passe le détail sur l'ambiance dans le canoe (qui a failli finir en vente).

Pour conclure, 10h de route aller, 12h de route retour, plaisir sur l'eau (très) mitigé... mais super ambiance avec les boyZ et girlZ.
Nous avons navigué un max en début d'année pour ne pas trop subir (12 fois déjà avant la teignouse) mais clairement ça n'a pas porté ses fruits. Vraiment dommage que ce WE training en bretagne n'ait pas eu lieu, et que Mika n'ait pas pu venir en Belgique pour le WE training que l'on avait organisé.
Je reste persuadé que la pratique avec un cadre clair et des axes de travail de base en fonction des conditions restent le meilleur moyen de progresser et s'amuser (@Mika, rappelle toi le tableau excel que je t'ai envoyé à remplir pour se positionner dans le bâteau) . Les choses qui semblent évidentes pour quelqu'un qui un passif dériveur ne le sont pas pour les gens qui commencent, c'est un élement important à prendre en compte. La plupart des 4000istes ont un niveau suffisant pour s'amuser, il faut prévoir un pont pour accueillir les nouveaux venus pour aggrandir la flotte.
Pour Garde cet été, du coup on va voir si on maintient ou si on passe notre tour.

Encore un tout grand merci à tous ainsi qu'à l'organisation

A plus,

Del et Alex
PS: J'imagine que Pierre et Hélène se retrouveront aussi dans notre CR

Super compte rendu Alex ! Tu as bien résumé Pour ce qui est des entraînements on va faire ça ! Ne lâchez pas ça va finir par aller comme sur des roulettes Ouussss !!!

ajuignet écrit: Il vous faut aller à Garde...et toute la semaine en arrivant le dimanche, vous allez faire des gros progrès en naviguant dans des conditions fantastique. Ce sera solide, mais au bout de deux jours, vous prendrez de bonnes habitudes.
Seule condition à la réussite de cette escapade, bien régler votre bateau en suivant les consignes du manuel L4000. Ensuite,les gars autour de vous devraient vous donner des bons conseils, les anglais sont très compétents.
Si j'avais encore envie de naviguer sur ce bateau, je serai présent car naviguer là-bas, c'est naviguer sur le meilleur spot pour la voile légère.
Pour moi, c'est à Garde que j'ai commencé à comprendre ce bateau....j'avais un an de navigation.
Bonne chance

Arf, 12hr de route au lieu de 9, çà comment à faire.
Même combat pour les 5O5 Suisses rentrant de Hyères, que j'ai croisé Dimanche dans le col de Lus-la-Croix-Haute, bloqués dans 35km de bouchon au pas (dans leur sens).
C'est pour çà qu'au France IND on avait pris la décision cette année de ne pas faire courir le Dimanche (si le championnat était validé).
Tout le monde est rentré chez soi tranquillement.

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Pour la galère, en nav., c'est sur que çà n'est pas à StCroix que tu as pu apprendre à maitriser le clapot
De tt manière, les skiffs ne sont pas des bateaux marins, et çà sera toujours délicat dans ces conditions (à comparer aux 5O5 qui ont pu enquiller des manches dans la piaule à Hyères sans problème d'après Iris et Baptiste "au chomage" dans leur sécu).
Reste que c'est votre première saison, donc çà vaut le coup de persévérer , et si çà coince encore dans 1 ou 2 ans, vous pourrez toujours passer en 470 et régater avec les nombreux équipages de l'Est de la France.

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Pour le reste ...
L'année dernière à l'Orient fut un plébiscite pour les groupes de vitesse.
Cette année, je n'ai eu que des commentaires positifs sur "les rating par paliers".
Tout le monde a bien compris que la pseudo-précision était une chimère, qu'il était ridicule de poursuivre ... surtout au prix d'une dégradation du jeu sur l'eau.

Donc 95% des régatiers sont là pour s'éclater à terre, et sur l'eau, (et non le soir devant les feuilles avec un calculette à la main).
Quand à celui qui fait la gueule, ou celui qui pense "marquer l'histoire" en se privant de courir, (Tout comme il abandonne, habituellement, quand il ne peut plus gagner ... ), ... tant pis pour eux, comme m'a dit un jour Manu : les absents ont toujours tord.
Certes, il ne faudra pas attendre bien longtemps avant qu'il ne remette quelques pièces dans la boite à polémique (quitte à montrer encore une fois qu'il ne comprend rien aux règlements (ref. remise des prix ), mais ça n'est pas grave, ... juste un peu triste

Que çà soit à Aix (Moi+Alex), ou à Hyères(Baptiste), les contacts avec les Fast se développent qui laissent augurer une belle fin de saison, et de nouveaux regroupement pour 2017.
Quand à votre groupe 4000, en 44/56 il est "LE Développement" de ces 2 dernières années avec une réputation et une dynamique qui s'étend petit à petit.
Le prochain week-end un nouveau D-One arrive encore dans la région (Hyères) , (sur ma base routière qui commence à connaitre le chemin ), depuis l'Italie ... et çà n'est surement pas le dernier ...

Juin, Juillet, Aout retrouvons nous avant/après Gardes, pour de beaux planning dans les thermiques du soir, des soirées musique et barbecue, au bord du lac, organisons tous ensembles notre avenir, ... et laissons les aigris à leurs cris

Heuuu, allez un peu de poil a gratter
Delphine et Alex sur un RS 500 >>> moins puissant que le 4000, plus léger, plus fin a la barre... Un idée a creuser avant de se lasser !
Pas normal de ne pas s'amuser avec autant de Nav dans les gambettes !
Il y a des bateaux a Nieuwpoort, La Plate Taille, Hardelot et Wimereux ...
Ne me remerciez pas , ok je sors

Non, c'est pas poil à gratter mais une question intéressante, toi qui connait bien le 500
> Penses tu que dans une mer formée, le 500 soit plus marin/facile que le 4000 ?

Sincèrement, je me suis posé la question en 2012 au championnat de France à Agde, où on s'est tous mis sur le toit (Cadre, Frab, Baptiste, GG, Froggy, Laurent ... ) avec seuls 3 bateaux finissant toutes les manches ... avec le seul non skiff, le 5O5 qui descendait tranquillement le parcours en assurant.
Là aussi, çà n'était pas la force brut du vent qui était en cause, mais l'état de la mer.

Je n'étais pas à La Teignouse, mais il me semble que c'est la même problématique qui fut rencontrée
Malheureusement, même soucis en haut niveau avec les 49er, ces bateaux ont des carènes avec peu de volume, et si en dynamique çà passe, les moments où l'on a peu/(ou plus) de vitesse : soit vent moyen (pour la mer), soit au moment des manœuvres, on est comme avec un funboard sinker ... "dans l'eau jusqu'aux genoux vivement k'ca gèle qu'on puisse s'assoir" (comme disait Claude Vanoni).

J'ai bien peur que malheureusement, il faille choisir entre un "tradi marin" (470/5O5), mais qui donne des sensations un peu "camion qui pousse de l'eau", ou le planning sans effort des "skiffs", mais où l'on reste à la maison quand les creux dépassent 1m50.